Selon la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), «la possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain ». Le droit à la santé comprend l’accès, en temps utile, à des soins de santé acceptables, d’une qualité satisfaisante et d’un coût abordable.
L’accès à une éducation de qualité pour tous est un défi permanent à Madagascar où le taux d’analphabétisme demeure élevé chez les plus de 15 ans (environ 30% en milieu urbain et 60% en zone rurale) et où la grande majorité des enfants sort de l’école sans diplôme et sans formation professionnelle.
Depuis sa création, le consulat de Monaco à Madagascar travaille en étroite collaboration avec des établissements publics et privés avec pour objectif de favoriser l’accès à une éducation formelle et/ou non formelle de qualité pour les plus vulnérables.
Afin de permettre aux élèves inscrits dans les écoles publiques de s’initier à la technologie de l’informatique, le Consulat a mené une campagne de donation de matériels informatiques. En effet, même si cela figure dans le programme d’enseignement préconisé par le Ministère de l’Education Nationale, l’insuffisance de budget ne permet à l’Etat d’en doter que de très rares écoles.
Un partenariat a ainsi été noué avec les établissements scolaires affichant les meilleurs résultats lors des examens officiels : le Collège Saint-Michel à Amparibe, le Lycée Saint-Antoine à Ankadifotsy et l’ESCA (Ecole Sacré Cœur Antanimena). Les bénéficiaires du programme sont sélectionnés selon leurs résultats scolaires et la situation sociale et économique de leur famille. Le consulat prend en charge directement les divers frais d’écolages au niveau de leurs établissements. En post-baccalauréat, le programme assure toujours la prise en charge des frais de scolarité des étudiants dans l’établissement supérieur de leur choix et propose également une bourse mensuelle à ceux qui s’orientent dans les universités et écoles supérieures publiques telle que la faculté de médecine, l’école supérieure des sciences agronomiques ou encore l’école supérieure polytechnique d’Antananarivo.
Le concours financier du Consulat a servi à appuyer les activités génératrices de revenus du centre, notamment l’achat de matières premières des ateliers de production, et a également permis la mise en place d’une petite ferme d’élevage de volaille et de porcs
Située à Toamasina, l’association dispose d’une structure prenant en charge les enfants polyhandicapés. Elle œuvre à leur épanouissement, notamment par le biais de l’éducation.
L’association, créée en 1980, est un collectif d’associations et d’ONG œuvrant dans le domaine du handicap. Elle promeut la création d’emplois et a mis en place des ateliers de formation professionnelle.
Agissant dans la santé depuis plus de 25 ans, le centre s’est donné pour objectif de prodiguer une éducation et une formation adaptées à des enfants et des jeunes souffrant de trisomie 21, d’autisme ou de retard intellectuel.
Cette association a pour vocation d’aider les personnes en situation de handicap à se prendre en charge par le biais de l’éducation et de la formation.
Créée en 1972, l’association vise à la défense des droits et des intérêts des personnes ayant une déficience intellectuelle, à leur accès à l’éducation, à la formation et aux loisirs, à leur pleine participation sociale. Elle œuvre aussi à un soutien aux familles.
Le Consulat et l’Association Développement Solidarité ont noué un partenariat avec l’institut Dominique et Tom Alberici. Le projet a ainsi pu faire bénéficier plusieurs structures de prise en charge de matériels et équipements divers.
Créé par la congrégation des prêtres orionistes, ce centre prend en charge la scolarisation, les soins médicaux, la nourriture et la formation d’enfants et de jeunes ayant des handicaps mentaux et physiques.
Situé dans la région de Mahajanga, le centre AVOTRA prend en charge les enfants en situation de handicap mental en leur offrant une éducation spécialisée et en promouvant une intégration socio-éducative respectueue de leurs droits.
L’association a pour objectif de favoriser l’intégration sociale et l’autonomie de jeunes handicapés mentaux, par la coéducation entre jeunes valides et jeunes handicapés, selon les méthodes du scoutisme. Les activités comprennent des sorties mensuelles en plein air, des mini-camps de deux jours par trimestre et un grand camp de dix jours par an. Le Consulat appuie depuis 11 ans les grands camps annuels organisés par l’association au bord de la mer.
Géré par l’Association des Autistes à Madagascar, le centre accueille de jour une dizaine d’enfants de 4 à 16 ans afin qu’ils soient suivis par des éducateurs spécialisés. Un programme éducatif individualisé est mis en place pour chaque enfant pour une meilleure autonomie de celui-ci.
L’association œuvre pour la sensibilisation de l’autisme à Madagascar à travers la mobilisation d’experts nationaux. Elle cherche également à améliorer les conditions de vie des enfants autistes et à apporter un soutien psychologique à leurs parents. En cinq années de partenariat avec le Consulat, l’association a étendu ses actions dans plusieurs régions de l’île.
Ouvert depuis 1963, ce centre a pour but de rééduquer les jeunes filles mineures victimes de violences ou de maltraitances ou se trouvant en conflit avec la loi. Cette rééducation passe par la scolarisation et une formation professionnelle (vannerie, coiffure, cuisine, couture).
Créée par des magistrats, cette association a pour objectif d’assurer les droits des enfants et jeunes mineurs en détention. Elle les accompagne également dans leur rééducation et leur réinsertion dans des conditions favorables.
Association française intervenant sur l’ensemble de l’île, Grandir dignement s’occupe de jeunes placés en détention, en prenant en charge leurs soins médicaux, leur alimentation, leur éducation et en les aidant à s’insérer socialement à leur sortie.
L’ONG intervient à Madagascar depuis 1987 auprès des jeunes filles et garçons en conflit avec la loi, auprès de femmes enceintes ou incarcérées avec leur(s) enfant(s), à travers un programme mis en œuvre dans la maison centrale d’Antanimora. Les activités comprennent, entre autres, le suivi médical des personnes ciblées ainsi que la mise en œuvre d’ateliers de formation : un « atelier mineurs » pour les jeunes filles et un atelier pour les femmes enceintes ou accompagnées d’enfant(s). L’objectif de l’ONG étant d’améliorer les conditions de vie de ces individus en milieu carcéral et de leur assurer une réinsertion sociale après leur sortie de prison.
Cette congrégation gère plusieurs écoles réparties dans l’ensemble de l’île, notamment à Toamasina, Ambositra, Antsirabe, Morondova, Antananarivo, et gère également un orphelinat à Toamasina.
Existant depuis 27 ans, ce centre vient en aide aux familles nécessiteuses afin d’assurer un avenir stable et serein aux enfants. Il assure l’accueil des enfants abandonnés ou orphelins, la cantine scolaire pour une soixantaine d’enfants, l’écoute et le soutien aux mères marginalisées, le parrainage d’enfants déshérités, ainsi que la scolarisation d’enfants en externe.
En partenariat avec le Consulat depuis 2008, l’orphelinat a pu développer ses activités de prise en charge, de scolarisation et d’hébergement des enfants recueillis.
Existant depuis 1987, l’orphelinat Akany Solofo accueille plus de 200 enfants
Basé dans la région de Mananjary, ce centre accueille 91 enfants et jeunes âgés de 0 à 22 ans remis par la famille ou abandonnés. Il est à noter que la région considère encore le « tabou des jumeaux » et la malédiction qu’ils apportent à leurs familles. Le centre veut ainsi sensibiliser à cet enjeu, œuvrer pour la réinsertion des enfants jumeaux et orphelins dans la société et leur offrir une éducation élémentaire et des formations professionnelles.
Œuvrant dans l’ensemble de l’île, cette association offre à 300 jeunes démunis une éducation, des soins médicaux, ainsi qu’une opportunité de se former professionnellement (élevage, agriculture, couture).
L’association a pour but de réduire de manière durable la pauvreté en développant des programmes intégrés d’éveil et d’éducation en faveur d’enfants issus des familles les plus vulnérables d’Antananarivo.
L’association participe à l’amélioration de la vie quotidienne d’enfants en situation de rue, en aidant à leur scolarisation et en mettant en place des structures adaptées aux besoins de ces enfants. Un centre d’accueil a ainsi été créé en 2004 dans la banlieue de la capitale, puis une crèche solidaire à Isotry.
Créée en 1986, cette association s’est donné la mission de travailler avec les Malgaches pour lutter contre la pauvreté. Élargissant ses secteurs d’activités, elle œuvre actuellement dans des domaines variés, comme la protection de l’enfance, le développement rural et la protection de l’environnement. Deux centres d’accueil, à Fénérive-Est et à Antsirabe, accueillent les enfants vulnérables ou orphelins.
Le centre accueille les jeunes en situation de rue ou de grande vulnérabilité.
Graines de Bitume est créée en mars 2000 par un collectif franco-malgache. L’association accompagne 267 enfants qui vivent avec leur famille dans des conditions très difficiles et les a répartis dans ses deux centres en fonction de leur zone d’habitation ou de leur niveau scolaire. L’association intervient auprès de ces jeunes et leur famille, pour essayer de concrétiser leur projet de vie, en les accompagnant sur le chemin de leur propre prise en charge.
L’association SHAReMada œuvre pour la mise en place de projets sociaux et environnementaux répondant au besoin de la localité concernée, ainsi que pour la sensibilisation, la promotion et le développement du commerce équitable dans chaque district.
