Coopération : les médecins référents de la drépanocytose réunis à Monaco
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Du 9 au 12 avril 2019, les six médecins référents de la drépanocytose dans les pays partenaires de la Coopération monégasque tiennent un atelier en Principauté, ouvert par Mme Isabelle Rosabrunetto, Directeur Général du Département des Relations Extérieures et de la Coopération. Pour ces médecins du Burkina Faso, de Madagascar, du Mali, de Mauritanie, du Niger et du Sénégal, l’objectif est double.
Durant ces 4 jours de réflexion, les médecins référents vont travailler à la constitution formelle de leur réseau de professionnels de la maladie en Afrique de l’Ouest et à Madagascar. La réflexion portera également sur la diffusion, via les réseaux sociaux, du Guide dans leur pays, en vue de favoriser une décentralisation de la prise en charge de la maladie, qui devrait être rendue possible dans les petits centres de santé, au plus près des malades.
La lutte contre la drépanocytose, maladie de l’hémoglobine et première maladie génétique au monde avec 50 millions de porteurs du trait drépanocytaire selon l’OMS, est un des programmes phares de la Coopération monégasque, qui y porte une attention soutenue depuis 2007.
À Madagascar, les 4 haplotypes de la maladie cohabitent, dont la forme la plus sévère. En 2011, le Programme National de Lutte contre la Drépanocytose a été élaboré afin d’améliorer la prévention et la prise en charge intégrée de la maladie. Si la formation initiale du personnel soignant a été améliorée, ils manquent souvent de matériel et les soins, estimés à 200 USD par malade et par an, restent à la charge des familles.
Une Plateforme Drépanocytose Madagascar a été créée, elle regroupe et coordonne les acteurs locaux. De même, un circuit de dépistage opérationnel et fiable a été mis en place ; la formation du personnel et des protocoles de prise en charge des patients ont été initiés ; la population a été sensibilisée afin de réduire l’exclusion sociale des drépanocytaires, ce qui a permis d’initier une dynamique auprès des partenaires de santé et des autorités avec des actions pilotes et a inclus Madagascar dans la dynamique du REDAC (Réseau d’Étude sur la Drépanocytose en Afrique Centrale).